Partakus élargit son maillage et son offre

Jean-Marc Pierret
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Depuis son lancement officiel à la veille du déconfinement, la place de marché BtoB Partakus poursuit son déploiement. La couverture nationale devrait être atteinte d'ici 6 mois, pendant que la réceptivité des réparateurs, servie par une offre pièces et services croissante, semble vouloir se confirmer...
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Depuis son récent lancement officiel quelques jours avant le déconfinement, Partakus bataille vaillamment pour se faire sa place dans l'arène de la pièce. Région après région, la place de marché élargit son territoire avec toujours pour ambition d'atteindre une présence nationale sous 6 mois.

Déjà présente en PACA, Rhône-Alpes, Hauts de France et Limousin, elle dispose maintenant «d'une offre de prospection constituée pour se lancer dans le Sud-Ouest, l'Ile de France et la Normandie», annonce Julien Dubois, CEO de la place de marché.

En Espagne aussi, Partakus, déjà implanté dans la région madrilène, s'attaque maintenant à l'Andalousie.

Croissance de l'offre pièces & services

L'offre est servie par des partenariats tissés avec 40 sociétés de distribution qui accompagnent et enrichissent constamment l'offre de Partakus. «Pièces, pneus, outillage, etc. sont déjà proposés», égraine-t-il.

Une variété qu'il compte bien voir s'accroître par la multiplication d'autres accords. A la nécessaire largeur et profondeur de gammes qui doit enfler avec le nombre de partenaires distributeurs, Partakus se veut aussi évangélisateur en matières de services. «Nous venons ainsi de signer avec Faurecia-Clarion Electronics pour la réparation des composants électroniques, une activité assez neuve chez les réparateurs multimarque», souligne-t-il.

Miser sur la PIEC

Dans cette volonté d'être plateforme d'un maximum de produits et services, Partakus met aussi l'accent sur les pièces de réemploi, remanufacturing compris. «Beaucoup de composants, parfois méconnus des professionnels eux-mêmes, sont concernés par l'échange standard», constate Julien Dubois.

L'univers de la PIEC étant encore jeune et en expansion, Partakus estime avoir ainsi son rôle à jouer dans la visibilité et la disponibilité d'une offre la plus large possible en la matière, arguant qu'une telle proposition alternative est aussi porteuse pour le réparateur que tarifairement pertinente pour le consommateur. «Nous devons pouvoir offrir tous les niveaux de positionnement-prix attendus par le marché», souligne-t-il.

Des réparateurs plutôt réceptifs

Premier satisfecit également en matière de réception de l'offre par les réparateurs. Ils sont quelque 540 à déjà fréquenter le site marchand.

Les ateliers français sont certes “conservateurs”, imposant plus d'efforts qu'initialement envisagés pour les faire asseoir à la table de Partakus et en goûter le menu digital, reconnaît Julien Dubois. Mais une fois convertis, l’appétit leur vient en mangeant. Le réparateur le plus gourmand est «un vrai gladiateur», sourit-il : il a passé plus de 50 commandes durant le mois de juillet. Les autres semblent s'installer assez rapidement dans l'offre alternative présentée par l'entreprise.

Les premiers fruits d'un bon timing

Il est vrai que si Partakus semble bien né, il a aussi su jouer d'une fenêtre de tir digitale qu'il ne pouvait mieux choisir. Il a assurément profité de la frénésie de rattrapage post-confinement, empruntant le sillon tracé par un Otop qui venait d'être mis à l'arrêt faute de cash pendant qu'Originauto démarrait à peine son relancement sous les auspices de Mobivia.

Ces deux concurrents étant appelés à jouer ou rejouer un rôle croissant auprès des réparateurs digitalophiles, les mois prochains diront comment les cartes digitales du BtoB se redistribueront entre les trois acteurs aux notoires ambitions...

Jean-Marc Pierret
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