Alternative Autoparts : ambition nationale, projection internationale

Romain Thirion
Image
Au cours d’une première convention réussie qui a réuni du 11 au 14 octobre à Mykonos, en Grèce, la moitié des adhérents de ses trois réseaux -distributeurs, relais techniques, réparateurs-, Alternative Autoparts a fait le point sur ses ambitions nationales, son tout récent développement international et son inscription dans l’ambitieux projet mondial de Nexus.
Partager sur
Entre le 11 et le 14 octobre derniers, c’est un vent de bonne humeur et d’ambition qui a soufflé sur l’île grecque de Mykonos. C’est là, en effet, que s’est tenue la toute première convention Alternative Autoparts, où entre 200 et 250 participants avaient répondu à l’appel des dirigeants du groupement fondé par IDLP et ATAC Pièces Auto au printemps 2016. «Environ la moitié de nos distributeurs Alternative Autoparts, de nos Relais Techniques et de nos garages Technicar Services ont répondu présent, s’est félicité Patrice Godefroy, président d’IDLP et dirigeant du groupement, au moment d’accueillir l’ensemble des invités. Nous avons même, hélas, dû refuser du monde car nous avons eu plus de demandes que nous n'en attendions !»
Distributeurs : développement constant et raisonné
Patrice Godefroy, président d'IDLP et dirigeant du groupement, a ouvert la convention.Telle est la rançon du succès d’un groupement qui, selon le patriarche de la famille Godefroy, «remet l’église au centre du village en rappelant combien peuvent être attachés les distributeurs à l’idée de groupement d’indépendants».Avec sept plateformes régionales (toutes présentes à Mykonos) et celle, nationale, de Fresnes, à laquelle s’ajoute la plateforme technique HDI, Alternative Autoparts peut aujourd’hui se targuer de compter dans ses rangs 41 distributeurs -dont 12 nouveaux depuis début juillet- en France métropolitaine, 2 dans les départements ultramarins de La Réunion et de Martinique et un… en Suisse ! Techauto, dans le canton de Genève, qui rayonne sur l’ensemble de la Suisse romande et génère un chiffre d’affaires d’un peu plus de 22 millions de francs suisses, soit 20 millions d’euros.En effet, il s’agissait de l’une des principales annonces de cette convention inédite : l’ouverture d’Alternative Autoparts vers des marchés frontaliers, francophones ou non. Même s’il ne s’agissait pas d’une priorité pour le groupement, quand l’opportunité s’est présentée, elle a été saisie avec à-propos. D’autant que son adhésion à Nexus Automotive International, en janvier 2018, lui offre une assise solide au sein d’un projet de distribution mondial. Ainsi, malgré un léger manque de couverture terrain dans l’est de la France, Alternative Autoparts est-il déjà déployé au-delà de l’une des principales frontières à l’est de l’Hexagone. Au total, hors Techauto qui n’adoptera effectivement l’enseigne Alternative Autoparts qu’en novembre, les distributeurs du groupement représentent donc désormais 88 points de distribution.
Alternative Autoparts et l’indiscutable atout Nexus
Clairement, adhérer à Nexus apporte un surplus de compétitivité et d’attractivité à Alternative Autoparts, selon Fabrice Godefroy, directeur général d’IDLP et du groupement. «Nexus nous apporte de meilleures conditions fournisseurs ainsi qu’un référentiel international, en plus d’un rayon d’action plus important, souligne-t-il. La presse spécialisée et économique étrangère s’est même fendue de quelques articles lorsque nous avons rejoint Nexus», se félicite-t-il par ailleurs. En outre, selon Fabrice Godefroy, «nous avons un rôle de relais technique pour Nexus en France et la première formation de la N! Academy a eu lieu sur notre plateforme nationale de Fresnes».Et celui-ci d’ajouter que «culturellement, nous avons senti une synergie réelle avec Nexus, nous parlons le même langage mais aussi en termes de développement, qui se veut commun et réciproque, pas que financier. Cela peut se traduire par l’adhésion d’autres distributeurs étrangers, car, pour des raisons techniques ou politiques, il peut être parfois plus facile d’entrer dans le réseau Nexus au travers d’Alternative Autoparts».
Gaël Escribe, boss de Nexus, au micro
Gaël Escribe, CEO de Nexus Automotive International, était d’ailleurs présent à l’occasion de la plénière de la convention, pour témoigner des ambitions de développement qui sont les siennes. Comme viser 10 % de croissance par an en s’appuyant sur les pays émergents, qui représentent déjà 40 % des 16,497 millions d’euros de chiffre d’affaires, viser les 90 fournisseurs à terme, cultiver les valeurs d’entreprenariat, continuer d’innover en développant les réseaux de garages et d’atelier PL, de former les collaborateurs sur place et à distance, quel que soit le niveau de responsabilité et jusqu’aux dirigeants du groupement…Bref : une intervention qui a permis à la partie business de cette première convention Alternative Autoparts de s’achever en donnant à tous les participants le sentiment d’être intégrés dans un écosystème puissant qui ne demande qu’à se développer encore et encore.Gaël Escribe, CEO de Nexus Automotive International, est intervenu durant la plénière de la convention pour présenter l'écosystème Nexus mondial dans lequel s'inscrit le groupement Alternative Autoparts. Gaël Escribe, CEO de Nexus Automotive International, est intervenu durant la plénière de la convention pour présenter l'écosystème Nexus mondial dans lequel s'inscrit le groupement Alternative Autoparts.
Romain Thirion
Partager sur

Inscrivez-vous gratuitement à nos newsletters

S'inscrire