Omia : un plan ambitieux à 5 ans

Jérémie Morvan
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Racheté tout récemment par Naxicap, le fabricant de cabines de peinture Omia repart de plus belle avec l’objectif de doubler son chiffre d’affaires à l’horizon 2019…
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La feuille de route que s’est assigné Omia après son rachat par Naxicap n’est pas aisée. Concrètement, le fabricant français de cabines de peinture et autres installations de traitement de surfaces dans l’industrie, l’aéronautique, etc., vise rien moins que 60 millions de chiffres d’affaires d’ici à fin 2019. Soit le double de celui actuellement réalisé avec ses 4 secteurs d’activité : 10 M€ pour l’automobile, 10 M€ dans l’industrie, 6 M€ dans les services et 2 M€ à l’international…Déjà 2 M€ ont été investis en matériel et informatique et en personnel car les équipes techniques et d’études à Angoulême se sont renforcées d’un expert du tunnel de traitement de surface et d’un ingénieur technico-commercial en charge du développement industriel à l’export. Avec ses 189 collaborateurs, tous ont été confirmés dans leurs postes y compris les équipes dirigeantes, avec Denis Delrieu comme directeur général.
Trois leviers de développement
Omia a bâti son plan d’action dans trois directions : tout d’abord le lancement de la nouvelle cabine Optimum pour poids lourds, présentée dans une précédente newsletter, pour renforcer sa position de leader sur le marché français. Ensuite, l’élargissement de l’offre industrielle avec la conception d’un tunnel de traitement de surface, très attendu par les prescripteurs et les clients, permettant d’ouvrir de nouveaux marchés estimés à au moins 20 M€, selon Denis Delrieu. Enfin, le troisième axe de travail repose sur le développement à l’international, à la fois en Europe de l’Ouest avec la gamme de produits actuelle (Allemagne, Royaume-Uni, Belgique, Suisse…) et dans les pays à fort taux de croissance (Est de l’Europe, Maghreb, Afrique de l’Ouest) avec le lancement d’une nouvelle cabine d’entrée de gamme compétitive. A ce titre une usine de production doit être construite au Maroc, où cette cabine sera montée. Commercialisée autour des 10 000 €, elle ne sera pas vendue en France car ses performances seront insuffisantes en termes de vitesse d’air notamment.Un projet audacieux mais comme le souligne Denis Delrieu : «Tout a été mûrement réfléchi et l’ensemble des collaborateurs adhèrent parfaitement à la réussite d’Omia en toute confiance».
Jérémie Morvan
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