Recours direct : le passionnant « débat d’expert » de nos lecteurs  !

Jean-Marc Pierret
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Notre récent article «Recours direct : la résistance abusive d’ACM indemnisée au prix fort !» a déchaîné les commentaires dans nos colonnes pour saluer la progression de la jurisprudence validant la procédure du recours direct. Un seul témoignage, celui de “V1sang”, est venu contredire cette unanimité. Il a généré hier soir tardivement cette réponse signée d'un “Expert réellement indépendant”. Elle nous rappelle cet autre témoignage «d’un jeune expert inquiet...» qui a déjà été lu plus de 25 000 fois sur notre site depuis janvier 2013, traduisant spectaculairement le malaise de toute une profession...
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lecteur_gris-2“V1sang, votre commentaire est dénué de tout bon sens, voir même choquant. Vous ne voyez pas l’intérêt du recours direct, une loi, une procédure fondée sur la justice et l’équité. Ce qui me choque, moi, V1sang, c’est qu’à l’inverse, vous ne formuliez aucune observation à l’encontre des manœuvres illégales mises en place par les assureurs, tuant ainsi une partie de la profession d’expert automobile INDÉPENDANT, en la privant de son droit le plus légitime, LE DROIT DE TRAVAILLER.“Nous sommes revenus à l’époque des Pharaons, avec bien sûr les Pharaons (assureurs/banquiers), les esclaves (professionnels agréés qui ont le droit de travailler selon les ordres donnés et au prix décidé par ces extrémistes de la finance) et enfin les mendiants (les professionnels non agréés par les assureurs qui doivent survivre ou mourir).“Que fait le gouvernement ????“Les citoyens Français préfèrent attendre 2 ans et aller au bout du combat judiciaire pour faire valoir leur droit, plutôt que de se soumettre aux chantages et aux stratégies organisés par les assureurs. Les assureurs sont condamnés, mais cela ne les empêche pas de continuer encore et encore à se moquer des lois de notre pays et des Français, qu’ils soient assurés, experts, réparateurs, dépanneurs, etc.“Ce que nous comprenons à travers ces jugements et ce mépris total des lois et de la justice de la part des assureurs, c’est que contrairement à ce que l’on pourrait imaginer, la Finance se moque des lois et de la Justice. Comment notre gouvernement peut-il rester muet face à une telle situation ? Que doivent faire les experts indépendants pour survivre ? Faire des suivis VE sans voir les véhicules et finir assignés devant les tribunaux ? Enchaîner les dépressions et finir par se suicider ? Changer de métier car le métier d’expert indépendant n’a pas sa place en France, puisque seul le métier d’expert d’assurance doit exister en se faisant passer pour le métier d’expert indépendant ?“Le gouvernement lui-même a agi selon le même procédé que celui pratiqué par les assureurs. Oui, le gouvernement n’a autorisé qu’une partie de la profession (celle soumise aux assureurs, le CFEA,) à expertiser les véhicules concernés par l’affaire des 5 000 VE (*).“A quoi sert la liste nationale des experts en automobile si seule une partie de la profession a le droit de travailler? A quoi bon payer chaque année une formation VE si nous ne pouvons ni déclencher, ni lever le VE, car seuls les experts d’assurances ont le droit de le faire?“Quand on analyse la situation dans laquelle on se trouve, il y a de quoi devenir dingue. Ou alors, rassembler ses esprits et son énergie pour mettre en œuvre tout ce qui est possible et faire en sorte que les choses se passent comme elles devraient se passer.“Le recours direct permet aux experts laissés pour compte de pouvoir vivre dignement de leur métier, de pouvoir déclencher et lever les VE, de pouvoir payer des charges, des taxes, investir, créer de la richesse, embaucher.“Le recours direct permet aux assurés d’être traité de manière équitable, sans devoir mettre systématiquement la main à la poche pour compenser les refus abusifs opposés par les experts d’assurances qui doivent réduire par tous les moyens leurs coûts sinistres, au risque de mettre en danger la vie des usagers des voies ouvertes à la circulation (baisse du coût sinistre = augmentation du risque en matière de sécurité routière), ou pour racheter des véhicules car la VRADE (valeur du véhicule à dire d’expert) est nettement trop basse pour permettre à l’assuré de racheter un véhicule similaire au sien.“Fini les secrets de polichinelles. Trop, c’est trop. Tout cela a été possible grâce à la génération d’expert qui nous a précédés. Nous ne serons pas la génération sacrifiée, soyez-en certains ; nous changerons les choses, pour nous et pour les générations suivantes. Ce qui est certain, c’est que ça ne fait que commencer.

Expert réellement indépendant

(*) Ce choix a d'ailleurs suscité un autre débat récent dans nos colonnes...
Jean-Marc Pierret
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