R-M présente Flex-Repair aux Carrossiers du CNPA

Romain Thirion
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Entre la réparation carrosserie classique et le désormais célèbre “spot repair” figure une zone grise dans laquelle la remise en état des véhicules prend moins de temps que la première et nécessite plus de travail que le deuxième : c’est le “one day repair”. Pour ce type de travaux qui nécessite moins d’une journée de main d’œuvre, R-M, marque de BASF Coatings, lance Flex-Repair, concept présenté lors du Salon des professionnels de la carrosserie organisé par le CNPA à Bordeaux, les 29 et 30 octobre derniers.
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C’est Thierry Leclerc lui-même, directeur technique et formation de BASF Coatings France, maison-mère des marques R-M et Glasurit, qui est venu présenter le concept R-M Flex-Repair aux réparateurs présents lors du Salon des professionnels de la carrosserie que le CNPA organisait à Bordeaux les 29 et 30 octobre 2019.

Avec l’ambition de réunir “les conditions du succès” dans le domaine de la carrosserie «ambulatoire», ce type de réparations plus longues que celles nécessitant un simple “spot repair” mais moins lourdes que des réparations classiques, qui peuvent donc s’effectuer en moins d’une journée de travail –en “one day repair”– R-M fournit d’ores et déjà déjà les clefs pour rendre son activité carrosserie encore plus productive. Et donc plus profitable.

30% de productivité à gagner selon R-M

Rappelant qu’au 1er trimestre 2018, citant des chiffres du GiPA, 29% du chiffre d’affaires d’une carrosserie se fait sur la carrosserie rapide, c’est-à-dire de la “bobologie” réparable en moins de 6 heures de temps, Thierry Leclerc a révélé qu’il était encore possible de gagner 30% de productivité sur les réparations en se penchant sur les opérations de carrosserie dites ambulatoires, la marotte de R-M Flex-Repair.

En résumé, R-M Flex-Repair, avec ses process dédiés, promet d’optimiser des réparations localisées à une partie du véhicule en les concentrant sur un seul poste de travail, avec un seul opérateur et un seul déplacement de véhicule, le tout en un seul jour de réparation.

Un concept mis en place en Belgique

Le concept R-M Flex-Repair a été mis en place récemment en Belgique. Là-bas, Bruyninx Schadeherstel, division réparation du groupe Van Mossel est forte de 15 productifs dont 7 carrossiers-peintres qui effectuent 57 réparations par semaine en moyenne et effectuent 40% de ces réparations en une journée ou moins. Avec R-M Flex-Repair, l’objectif est de monter à 60% de réparations en “one day repair”, afin de satisfaire aux exigences des assurances d’outre-Quiévrain. Ces dernières conditionnent leurs “agréments” au fait qu’un certain pourcentage de réparations soient réalisées dans la journée…

Mais comment bien importer ce concept afin de permettre aux réparateurs français d’optimiser leur activité carrosserie-peinture sur ce type d’opérations dites ambulatoires ? R-M propose d’abord d’analyser le type et le nombre de réparations pour chaque atelier, d’optimiser la surface disponible et l’équipement présent afin d’affiner les process de travail en place. Viennent ensuite les investissements et adaptations nécessaires. Ainsi, suivant le type d’activité de réparation carrosserie, il devient envisageable de spécialiser une personne à temps complet pour les petites réparations à partir de 4 ou 5 productifs.

Formation nécessaire

Bien sûr, parvenir à mettre R-M Flex-Repair en place nécessite de former le compagnon qui sera chargé de ce type d’opérations ambulatoires. Car cet opérateur polyvalent doit pouvoir être autonome, organisé et responsable de la réparation de A à Z. Ses impératifs ? Maîtrise des processus rapides de réparation, des techniques de masquage, des spots et dégradés… Autant de procédés auxquels R-M forme déjà sur son centre de Clermont-de-l’Oise.

Cela implique également de former le réceptionnaire à l’identification des flux, pour qu’il oriente chaque véhicule au bon endroit : vers la ligne de production traditionnelle ou vers la ligne dédiée au “one day repair”. Celui-ci doit ainsi pouvoir déterminer rapidement l’emplacement et la surface à remettre en état, le nombre et le type d’éléments à réparer, déterminer si ceux-ci nécessitent soudures ou meulage, s’il faut remplacer ou non une pièce, s’il y a de la réparation structurelle à engager, quel système de peinture utiliser et enfin estimer le temps de main d’œuvre nécessaire.

Créer un flux parallèle au sein de l’atelier

Pour que R-M Flex-Repair tienne ses promesses, Thierry Leclerc l’affirme : « il faut créer un flux spécifique à cette activité, géré en parallèle du flux de réparation traditionnel » et même distinct du flux dédié au “spot repair”.

Ce qui implique de définir clairement Flex-Repair comme une tâche, de l’affecter aux compétences de l’opérateur spécialisé, de créer un planning spécifique pour ce type de réparations de de planifier finement le temps de main d’œuvre estimé.

Romain Thirion
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