PAP : un dixième anniversaire corsé

Romain Thirion
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Pour fêter ses dix ans, la plateforme PAP, membre du réseau Apprau, avait invité adhérents et fournisseurs devant ses locaux de Gennevilliers pour célébrer une belle histoire sur des airs de chant... corse ! Et Alain Gouhier, son président, tenait à témoigner à tous son amour pour l'Île de Beauté en invitant le groupe Canta u Populu Corsu pour assurer l'animation par un concert en plein air.
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Une Pontiac Firebird, un Hummer H2, quelques autres bolides et une double rangée de stands de fournisseurs dressés exprès pour l’occasion : telle était la haie d’honneur offerte aux invités de PAP pour son dixième anniversaire. La Plateforme Auto Pièces, de son nom complet, a fait les choses en grand pour l’événement. Même si les 800 convives attendus n’étaient pas tous au rendez-vous, nombreux étaient les adhérents du réseau Apprau, dont fait partie PAP, les clients et les fournisseurs de la société à avoir répondu, ce mercredi 11 juin, à l’appel d’Alain Gouhier, son président et fondateur.Un Alain Gouhier qui a tenu à rappeler d’où était partie l’entreprise lorsque lui-même, soutenu par le groupe IDLP en les personnes de Patrice et Fabrice Godefroy, a racheté cet ancien entrepôt historique de la pièce de rechange à Gennevilliers, ville tout aussi historique en matière de distribution automobile. « Le premier jour, nous avions fait 85 euros de chiffre d’affaires », a-t-il rappelé avec humour. Un humour dont il ne s’est pas départi au moment d’évoquer sa relation avec ses 62 salariés, « qui ont un patron complètement fou et qui le supportent malgré ses coups de colère ».Des coups de colère inévitables lorsque l’on mène une entité qui fonctionne 24h/24 et où 140 000 références, soient 9 millions d’euros de valeur de stock, s’empilent sur quelque 8 000 m2 et sont en partie reçues et expédiées chaque jour jusqu’à 250 kilomètres en H+4. Naturellement présent avec son père et prédécesseur à la tête d’IDLP, Fabrice Godefroy a tenu a souligner à quel point la reprise de la société autrefois nommé ADA fut difficile. « Elle était en totale déconfiture et il s’agit, à ce jour, de la plus dure reprise qu’ait eu à faire IDLP, a-t-il rappelé. Aujourd’hui, elle génère plus de 40 millions d’euros de chiffre d’affaires et se pose en exemple de logistique, d’organisation et de process ultra-modernes. »
 « Les racines du maquis »
« Depuis dix ans, cinq thèmes nous animent, a poursuivi Alain Gouhier. Le flux des hommes, qui doivent pouvoir se rendre d’un point A à un point B en un minimum de temps. Le rangement optimal des pièces. L’occupation de l’espace, maximisée. L’occupation du temps, maximisée elle aussi pour diminuer le plus possible les frais fixes. Enfin la rigueur : faire ce que nous disons, dire ce que nous faisons. »Mais ce qui anime encore plus le cœur du P-DG, son « petit coin de paradis », c’est la Corse, à laquelle lui et tout PAP ont tenu à rendre hommage. « Chaque année, je vais me ressourcer en suçant les racines du maquis et en retrouvant les valeurs de l’homme, de la parole, d’une poignée de main… » Des valeurs que l’homme semble avoir fait siennes depuis longtemps, si l’on en croit les équipementiers référencés présents lors de la soirée. « C’est toujours un plaisir de faire des affaires avec Alain, se félicite Jérôme Habsieger, directeur commercial France de Corteco. Nous nous renvoyons toujours l’ascenseur en cas de besoin et, aujourd’hui, PAP représente quelque chose d’important en point de facturation pour Corteco. »Pour célébrer cette Corse et ce franc-parler qu’il adore, Alain Gouhier a-t-il demandé au groupe de musique Canta u Populu Corsu, véritable légende vivante sur l’Île de Beauté, d’animer cette soirée d’anniversaire. « Depuis trois ans, j’amène des clients chaque année sur l’île et, pour nos dix ans, j’ai donc souhaité amener la Corse à Paris. » Même si les Corses présents ce soir-là n’étaient pas tous musiciens, à l’image de Pierre-Noël Luiggi, patron d’Oscaro, ce sont bien les chanteurs et instrumentistes du groupe qui ont fait entendre leur voix. Et ce toute la soirée, pour le plaisir d’invités qui ont même eu droit, pour certains, à une initiation aux jeux du cirque. Une récréation bienvenue avant que les affaires ne reprennent, pour tout le monde, dès le lendemain. Si tant est qu’elles se soient vraiment arrêtées.
Romain Thirion
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