Terrain : Schaeffler, leader de l’accompagnement des pros

Romain Thirion
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Si les professionnels de l’atelier ont conscience des dégâts que peut causer une distribution mal entretenue sur la santé du moteur et se forment donc en conséquence, Schaeffler, en tant que fournisseur de la première monte et leader sur le marché de la rechange avec sa marque INA prend le plus grand soin à maintenir les techniciens à niveau.
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«Nous proposons une large gamme de modules de formation conçus pour les mécaniciens par des mécaniciens, c'est-à-dire des techniciens certifiés», explique-t-on du côté de l’équipementier allemand. Et celui-ci prend le plus grand soin du monde à bien cerner les besoins de chaque professionnel qu’il forme, afin de le faire monter en compétences en fonction des bases qui sont déjà les siennes. «Nos séminaires de formations sont modulés et conçus pour des groupes de travail ciblés, ajoute Guillaume Donet, directeur marketing de Schaeffler Automotive Aftermarket. Ils sont toujours orientés sur les derniers développements produits et cette approche systématique permet aux participants d’appliquer immédiatement ce qu’ils ont appris dans leur travail au quotidien.»
40 000 techniciens formés chaque année !
Pour ce faire, le spécialiste de l’entraînement et de la distribution ne lésine pas sur les moyens, ni humains, ni techniques. La division Aftermarket de Schaeffler dispose en effet de 44 formateurs dans le monde délivrant près de 1 200 séminaires de formation par an auxquels assistent plus de 40 000 professionnels. Et le fournisseur est aussi présent côté ″hardware″ que côté  ″software″. Au niveau de l’outillage, le groupe dispose d’une gamme spécialisée offrant un réel avantage au garagiste et se composant notamment d’une mallette de tensiomètre INA et d’une mallette d’outils OAP/OAD sous la marque INA également, destinée au montage et démontage des poulies à roue libre d’alternateur. Un équipement nécessaire au vu de la complexité croissante de la dépose et de la pose des systèmes de distribution et d’accessoires.Sur le plan du support technique, Schaeffler propose un soutien informatique quotidien permanent aux garagistes grâce à son programme RepXpert. En se connectant au portail www.repxpert.com, les professionnels peuvent accéder à l’incontournable catalogue en ligne de pièces détachées mais aussi au détail des applications du parc roulant européen. Ainsi pour chaque modèle de véhicule, le garagiste peut disposer, en quelques clics, des informations techniques, des instructions de montage, du temps de travail nécessaire à la monte appropriée des pièces, des intervalles d’entretien préconisés par l’équipementier et le constructeur du véhicule et, tout aussi incontournable que le catalogue, désormais : le programme de fidélité Schaeffler par points bonus.
Schaeffler à la pointe de l’offre
Fournisseur de la première monte (OEM) depuis des décennies et de solutions au détail pour la rechange (IAM) depuis 1977, l’équipementier allemand, qui produit plus de 50 millions de composants par an, a très vite compris la pertinence de l’offre complète sur le marché de la distribution et saisi l’appétence des professionnels français pour les solutions packagées. Ainsi Schaeffler distribue des kits de distribution depuis 1995 ! Et ses volumes de ventes sont en bonne partie responsables du poids du marché français de l’après-vente, qui a écoulé un peu plus de 1,6 million de kits l’an dernier. Fervent promoteur de la rechange indépendante, l’équipementier estime aujourd’hui le rapport de force à 60/40 en faveur de l’IAM sur la maintenance des systèmes de distribution. Un rapport qui tendrait même à s’accentuer en ce qui concerne les kits d’accessoires, dont il dispose, bien évidemment, dans sa gamme. «L’IAM a l’avantage par rapport à l’OEM en France car, hormis Renault, peu de constructeurs proposent cette solution de réparation», explique Guillaume Donet.Chez Schaeffler, on semble croire fortement au kit d’accessoires, «en forte progression à deux chiffres», en dépit du «grand nombre de combinaisons possibles pour les composants d’entraînement des accessoires selon chaque type de véhicule». En effet, presque chaque option entraînée électriquement, de l’air conditionné aux sièges chauffants, peut générer des configurations différentes des systèmes d’accessoires et nécessiter différents types de courroie, plus ou moins de galets, de poulies… Sans compter la pompe à eau qui, souvent, est entraînée par ce même circuit. Ajoutez à cela le downsizing (moteurs essence de petites cylindrées), qui complexifie encore davantage la composition des kits d’accessoires et vous comprendrez pourquoi la solution ne fait pas l’unanimité chez tous les fournisseurs.
La foi dans le kit
Quoi qu’il arrive, Schaeffler ne cesse d’y croire et de pousser le marché à adopter cette solution. Et de solutions, justement, l’équipementier allemand n’en manque pas pour convaincre les pros. «Nous communiquons sur l’évolution du système et de ses composants, qui sont de plus en plus complexes et sollicités, et nous incitons également à se référer aux recommandations des constructeurs, tel que Renault, en matière de remplacement, affirme le directeur marketing. Mais nous tâchons de focaliser l’attention du pro sur les composants nécessitant le plus souvent un remplacement, afin d’optimiser à la fois notre gamme et le stockage du distributeur.» Et alors qu’un certain nombre de ses concurrents, bien qu’ayant des kits à leur gamme, privilégient la vente au détail, Schaeffler clame haut et fort sa foi dans cette solution packagée. «Le kit offre une solution de réparation clé en main et complète avec un véritable avantage au niveau du prix».Bien sûr, même si l’équipementier d’outre-Rhin prône l’intégration de plus de composants au sein des kits, il n’omet pas de travailler le produit au détail, bien au contraire. D’autant que son ADN de fabricant de roulements le pousse à œuvrer à l’avenir des galets et des poulies. S’il reconnaît que le marché des galets est stable, Schaeffler se félicite, en revanche, du dynamisme de celui des poulies, à roue libre d’alternateur comme de vilebrequin, la fameuse Damper. «Le downsizing, en retirant des cylindres au moteur, augmente les vibrations, explique Guillaume Donet. Le système d’accessoires est de plus en plus sollicité et l’alternateur est souvent plus imposant pour pouvoir fournir davantage d’énergie, ce qui augmente d’autant l’inertie.» A cela s’ajoutent, depuis peu, des préconisations constructeurs qui tendent à se généraliser. Ainsi s’explique la recette à succès des poulies. Un succès dont auraient tort de se priver les ateliers de la rechange indépendante.
Sur le même sujet, les articles de notre dossier spécial “Prestation Courroies & kits” :
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  3. Le kit de distribution est mature
  4. Kit avec pompe à eau : l’avenir au présent
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  8. L’obscur succès des poulies s’éclaircit
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  10. Courroie lubrifiée pour demain et aujourd’hui
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Romain Thirion
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