La pièce de réemploi électronique, c’est possible avec Abrites

Romain Thirion
Image
Alors que le 1er janvier prochain, les réparateurs, en vertu de la loi sur la transition énergétique devront obligatoirement proposer à leurs clients d’opter pour de la pièce de réemploi (PRE) dans le cadre de la remise en état de leur véhicule, le fabricant bulgare de solutions de diagnostic et de reprogrammation Abrites fait jouer ses compétences pour élargir le champ de la PRE aux équipements électroniques, comme les calculateurs moteur, les modules de boîtes de vitesses, d’antidémarrage ou les verrous de colonne !
Partager sur
L’article R. 121-26 du Code de la consommation, créé par la loi sur la Transition énergétique, commence à être bien connu des réparateurs automobiles. En effet, c’est à compter du 1er janvier 2017 que «les professionnels commercialisant des prestations d’entretien ou de réparation de véhicules doivent mettre les consommateurs à même d’opter pour l’utilisation, pour certaines catégories de pièces de rechange, de pièces issues de l’économie circulaire, à la place de pièces neuves».
Des équipements rarement endommagés
Et lorsque l’on pense pièces de réemploi (PRE), plus familièrement nommées pièces d’occasion, c’est-à-dire celles prélevées sur les véhicules hors d’usage (VHU) traités par les recycleurs automobiles, l’on pense majoritairement aux pièces de carrosserie, aux pièces mécaniques non liées à la sécurité, comme les alternateurs, les embrayages, les radiateurs, entre beaucoup d’autres, ou encore les blocs moteur complets. Mais l’on ne pense pas forcément aux organes électroniques, comme les modules de boîtes de vitesse, les calculateurs moteur, les dispositifs antidémarrage, les tableaux de bord, les verrous de colonne de direction et même… les clefs !Bien souvent, même après un choc sévère, ces pièces ne sont pas endommagées et peuvent donc être prélevées sans problème sur les VHU qui les embarquent. Mais, programmées pour fonctionner sur un véhicule précis, réutiliser de tels équipements nécessite de les remettre à zéro puis de les reprogrammer pour qu’ils conviennent à un autre véhicule, réparable, cette fois. Pour ces équipements-là, Abrites a les solutions. Fabricant bulgare de solutions de diagnostic, l’entreprise, fondée par un programmateur de haut vol voilà une dizaine d’années dans la capitale du pays, Sofia, a notamment été présente lors des dernières éditions d’Equip Auto, salon sur lequel ses techniciens ont effectué plusieurs démonstrations.
Une économie considérable
«Souvent, la PRE électronique représente des difficultés de réadaptation à un nouveau véhicule, reconnaît Dimitar Neytchev, directeur commercial d’Abrites France. Il faut la rendre vierge, la réadapter, et lui faire l’apprentissage des différents équipements.» Ce dont Abrites a fait sa spécialité, grâce à sa suite logicielle Abrites Diagnostics et à son boîtier AVDI (Abrites vehicle diagnostics interface), connectable d’un côté au véhicule via la prise OBD et de l’autre à un PC via un port USB. Des outils qui permettent aussi facilement d’identifier les codes défaut que de les effacer et d’effectuer la nouvelle configuration de la pièce par voie de diag.«Un calculateur neuf coûte jusqu’à 1 500 euros, alors qu’en réemploi, le même calculateur peut être trouvé au prix de 100 à 150 euros, affirme Dimitar Neytchev. Aucun risque de dépasser la valeur de remplacement du véhicule.» Avec les solutions Abrites, l’économie se constate au niveau du temps, également. Plus besoin d’attendre du constructeur ses solutions maison, souvent onéreuses, difficiles d’accès et forcément limitées. Avec AVDI et Abrites Diagnostics, il suffit de sélectionner la marque du véhicule, le modèle, et de lancer le processus de reprogrammation.
Démonstrations sur plusieurs marques
Pour démontrer la pertinence de ses solutions en matière de réemploi d’équipements électroniques, Abrites a fait venir dans ses locaux français plusieurs de ses clients réparateurs ainsi que d’autres acteurs du monde de la réparation-collision (experts en automobile, agents d’assurance, distributeurs, recycleurs…). Et leur a fait la démonstration des différentes procédures de remplacement et adaptation de calculateurs moteur, notamment BSI (Boîtier de servitude intelligent) et UCH pour PSA et Renault, de modules de boîtes de vitesses, de modules d’antidémarrage, de remplacement de verrou de colonne de direction (ELV), en particulier pour les véhicules Mercedes, PSA et Renault, ainsi, entre autres, que la reprogrammation de clefs.Abrites, d’ailleurs, en a profité pour présenter son offre de clefs multi usages, reprogrammables à l’envi contrairement à celles, vierges, des constructeurs, qui ne peuvent être reprogrammées qu’une seule fois. Avec un abonnement AMS (Annual maintenance subscription) de 200 euros HT par an et un plan de support par mail de 150 euros HT annuels, la solution AVDI et Abrites Diagnostics proposent un positionnement imbattable par les solutions constructeur. Fort d’un bon millier de clients en France, selon son directeur commercial, Abrites confirme que l’entrée en vigueur de la loi sur la Transition énergétique est une bonne chose pour le secteur de la réparation : montée en compétences pour les professionnels, davantage d’éléments de réemploi capables d’être reprogrammés, économies pour le client final…«Pas un seul équipement ne regroupe autant de fonctionnalités que notre AVDI, compatible avec la norme PassThru, affirme fièrement Dimitar Neytchev. Nous comptons sur l’évolution de la législation pour faire connaître davantage nos solutions et faire savoir que la pièce de réemploi électronique, c’est possible et simple d’accès, à condition d’être suffisamment formé.» Cela tombe bien, Abrites France a reçu, pour le centre de formation de son siège, à Montreuil, en Seine-Saint-Denis (93), l’agrément de la région Île-de-France.
Romain Thirion
Partager sur

Inscrivez-vous gratuitement à nos newsletters

S'inscrire