Reconfinement : restons ouverts et mobilisés!

Jean-Marc Pierret
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Nous revoilà au seuil d'un nouveau confinement de 15 jours au mieux, d'un mois plus probablement. A nouveau, des entreprises de tous secteurs vont devoir fermer ou au mieux, ralentir. A nouveau, le digital va numériser nos relations humaines. A nouveau, le télétravail va suppléer le présentiel, réduisant les précieux kilomètres parcourus dont le nombre conditionne les volumes d'entrées-atelier d'aujourd'hui et de demain. Une perspective d'autant plus inquiétante que les divers observatoires d'activité constataient déjà un relatif, mais réel, tassement de la fréquentation des entreprises de réparation...
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... Nous n'avions évidemment pas besoin de ça. Alors que les professionnels de la rechange et de la réparation pouvaient encore espérer voir l'activité 2020 remonter à -10 % par rapport à 2019, alors même que certains n'excluaient même plus un assez miraculeux cumul 12 mois tutoyant ou égalant celui de l'année dernière, voilà que ces espoirs encore mis dans les 9 dernières semaines de l'année risquent bien de s'évaporer.

Les organisations professionnelles et même les centrales syndicales des grands constructeurs le demandaient avant même l'annonce de ce reconfinement : ne fermons pas les entreprises, qu'elles soient industrielles, commerciales ou servicielles, car elles ne supporteraient assurément pas ce deuxième tsunami.

Elles semblent avoir été entendues. Les annonces présidentielles, qui doivent être détaillées demain, veulent montrer que l'urgence économique n'est pas sacrifiée. Que la nécessité de lui trouver un délicat équilibre avec l'urgence sanitaire n'a pas été ignorée. Malgré le reconfinement, les usines doivent pouvoir continuer à produire ; les travailleurs doivent pouvoir continuer à travailler ; les étudiants doivent pouvoir continuer à étudier. Ce sont des VI, des VU, des VP, des motos, des scooters qui vont pouvoir continuer à rouler. Et qui continueront donc, peu mais prou, à avoir besoin de vous, de vos entreprises et de vos collaborateurs.

La période va être de nouveau difficile. Mais vous avez tous prouvé votre engagement, votre volonté de servir, dès les premiers jours du premier confinement. Tous ceux qui l'ont pu sont restés actifs. Ne serait-ce qu'à l'autre bout d'un téléphone qui décrochait chaque fois que de besoin, pour traiter chaque impérative urgence. Malgré les difficultés, rien de ce qui devait impérativement continuer à rouler n'a été obligé de s'arrêter. Oui, vous l'avez fait.

Vous l'avez fait alors que nous en savions tous bien moins sur la façon de nous protéger. Alors même que nous manquions cruellement de moyens pour le faire du fait de cette pénurie de masques et de liquide hydroalcoolique. Vous l'avez fait alors que nul ne pouvait vraiment prédire où allait s'arrêter la courbe explosive des hospitalisations et des morts. Et rappelez-vous : vous êtes restés présents et disponibles malgré moult informations contradictoires charriant alors leur lot fumeux et anxiogène de théories et de complots à parfois vouloir juste se rouler en boule.

Et vous l'avez fait sans même savoir précisément si vous sauveriez ainsi ou si vous sacrifieriez un peu plus vos entreprises et les emplois qui les font tourner.

Cette fois, nous savons tous comment éviter au mieux d'être contaminés et de contaminer. Pendant le précédent confinement et dès sa sortie, toutes les entreprises de la grande chaîne de l'entretien-réparation ont appris et rodé les comportements sanitaires. C'est mieux formés et mieux informés que nous affrontons une nouvelle fois l'inévitable enjeu qui s'impose à nous tous. Et ce, quoi que nous pensions des raisons qui, en France comme dans le reste de l'Europe, nous ramènent sans grande alternative à l'essentiel : casser la courbe de ce virus mortifère coûte que coûte, puisqu'il n'a que faire des injonction politiques de tous bords, des visionnaires régulièrement contredits ou des tardifs et inutiles comptables qui ressassent vainement «tout-ce-qui-aurait-dû-être-fait-pour-ne-pas-en-arriver-là».

Oui, ça recommence. Et c'est encore une fois une question existentielle de vie ou de mort. Et c'est encore une fois, pour tous les acteurs de l'après-vente, un défi : faire en sorte que la France économique, qui a besoin de véhicules particuliers comme utilitaires, puisse rester mobile.

Curieusement, l'article le plus lu depuis ce 28 octobre sur notre site traduit le brutal retour de votre inquiétude. Il date pourtant du 15 mars dernier dans la nuit et avait été lu plus de 70 000 fois dès les premiers jours. Il annonçait alors qu'en vertu de l'arrêté annoncé pour le 16 mars, les ateliers pourraient ouvrir. Si nous sentons ainsi le retour de votre fébrilité, nous y voyons aussi notre raison d'être : vous aider à décoder les tourments de vos métiers et trouver les issues pour vos activités.

En ce qui nous concerne, et malgré la tempête économique qui ne nous épargne pas non plus, sachez-le : comme d'habitude et tant que ce sera possible et nécessaire, vous pouvez compter sur nous pour vous accompagner et vous informer.

Toute l'équipe d'Après-Vente Auto et d'Après-vente-auto.com

 

P.S. : merci pour vos message d'encouragement ci-dessous et pour vos déjà nombreux partages de cet éditorial sur notre page Linkedin. Nous sommes fiers et heureux de vous servir !

En attendant d'autres précisions concernant les autorisations accordées aux entreprises des services de l'automobile, les dernières infos sur le reconfinement :

Jean-Marc Pierret
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