Anthony Bourgeade représentera la France aux WorldSkills

Romain Thirion
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Cette fois, les jeux sont faits ! Après s’être classé 1er aux Olympiades des Métiers à Caen, en novembre dernier, dans la catégorie “peinture automobile”, l’Aquitain Anthony Bourgeade a su conserver les faveurs du jury français pour se qualifier définitivement pour la finale mondiale des WorldSkills 2019 qui se déroulera à Kazan, en Russie, au mois d’août prochain. Avec pour enjeu une médaille pour la France.
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Les 18 et 19 févriers derniers, le centre de formation Glasurit de Montataire, dans l’Oise (60), accueillait le champion et le vice-champion des Olympiades des Métiers 2018 dans la catégorie “peinture automobile”. Leur but, sous la houlette des experts techniques de la marque de peinture du groupe BASF Coatings : se départager définitivement afin d’obtenir le droit de disputer la finale mondiale des WorldSkills, en août 2019 à Kazan, en Russie. Et c’est Anthony Bourgeade, jeune peintre de 22 ans, qui a décroché l’opportunité de s’envoler vers  la république du Tatarstan, l’une des subdivisions de la Russie.

Anthony Bourgeade, venu de Nouvelle Aquitaine, et Hugo Bouvier, 21 ans ou presque, venu de Bretagne, s’étaient en effet classés respectivement 1er et 2e lors de la finale nationale, qui s’est tenue à Caen, dans le Calvados (14), à la fin du mois de novembre dernier. Mais à partir de là, chacun d’eux pouvait légitimement ambitionner de représenter la France et rêver de rapporter des rives de la Volga une médaille à la délégation tricolore.

Se qualifier tout en se préparant

Sauf que, voilà, encore fallait-il être le mieux noté lors des dernières épreuves de qualification imaginées par WorldSkills France en collaboration avec ses partenaires, Glasurit et 3M. L’objet de celles-ci : permettre de juger le plus performant des deux concurrents –et néanmoins confrères– s’agissant de mise en peinture d’éléments de carrosserie dans un temps imparti. Mais aussi leur permettre de se faire au matériel que l’un ou l’autre devra utiliser lors de la finale mondiale.

En effet, s’ils pouvaient compter, par exemple, sur des masques et pistolets Anest Iwata durant les Olympiades des Métiers, aux WorldSkills, ce sont des masques et pistolets Sata qu’ils devront utiliser. «Il faut un petit temps d’adaptation, confesse Anthony Bourgeade : c’est comme lorsque l’on change d’atelier, il faut s’y faire.»

Le sujet, quant à lui, fera appel aux fondamentaux du métier de peintre –colorimétrie, application des bases, raccords– et rien ne doit être laissé au hasard. Raison pour laquelle le vainqueur et son suppléant, rôle qui échoit donc à Hugo Bouvier, devront se préparer intensément durant les mois qui séparent leur sélection de la phase finale. Car une fois en Russie, c’est face aux jeunes peintres de 30 autres pays qu’il faudra se distinguer !

Romain Thirion
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