Best’Oil, réseau de garages mobiles, progresse

Romain Thirion
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Tout jeune et pourtant ambitieux, le réseau de garages mobiles Best'Oil continue de séduire des entrepreneurs et compte désormais plus de 45 camions-ateliers en France. Le cap des 70 adhérents est fixé pour la fin de l’année 2018.
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Les ateliers mobiles ont le vent en poupe. La pratique est connue dans les réseaux de pneumaticiens comme Euromaster, Vulco ou Profil Plus, entre autres. Elle l’est aussi dans le secteur de la mécanique pure, avec des enseignes comme RelaxAuto, que nous avions rencontré sur Franchise Expo Paris en 2017. Sur le terrain, cette dernière se retrouve donc sur un marché où, depuis 2010, sévit Best'Oil, né en Côte-d’Or (21) et désormais fort de 45 camions-ateliers en 2018. Avec l’ambition d’atteindre les 70 adhérents d’ici à la fin de l’année et les 100 camions équipés en 2020.
Best Oil mise sur les témoignages de réussite
Le réseau, fondé par Jean-Marc Cassini, président, et Stéphane Blanc, directeur général, revendique un chiffre d’affaires de 700 000 euros en 2017 et entend séduire les entrepreneurs qui souhaitent le rejoindre avec un concept relativement light : 60 000 euros d’investissement dont 3 000 euros d’apport, que l’enseigne déclare dix fois moins élevé que l’apport moyen nécessaire à l’ouverture d’un garage classique. Mais attention, Best'Oil exige de ses adhérents qu’ils aient la mécanique dans le sang ou, du moins, dans leur CV, puisque le réseau exige qu’ils soient des mécaniciens qualifiés. Car, en moyenne, les adhérents sont titulaires d’un bac pro.Pour recruter, bien sûr, les arguments de l’investissement mais aussi du salaire sont importants –Best'Oil affirme qu’au bout de trois ans ses mécaniciens peuvent espérer toucher jusqu’à 2 500 euros par mois– mais pas que ! En effet, rien ne vaut des exemples de réussite au sein même de l’enseigne, qui ont su continuer de se développer à partir des performances de leur camion-atelier pour ouvrir, en complément, un point-relais physique, comme à Besançon ou Saint-Etienne, par exemple. Et c’est notamment via les réseaux sociaux et le web que Best'Oil compte prêcher la bonne parole.
Développer d’autres activités
Best'Oil s’est lancé dans plusieurs projets pour continuer de faire grandir son réseau. D’abord, l’enseigne entend faciliter encore davantage le quotidien des mécaniciens du réseau et réduire les coûts en développant une centrale d’achat avec un accès simplifié, intégrant notamment une interface de commande de pièces détachées et de pneus au travers du site web de Best'Oil. Mais les dirigeants du réseau comptent aussi s’appuyer sur la croissance de l’enseigne pour développer de nouvelles activités qui viendront s’ajouter à la mécanique pure.Si rien n’est encore concret, Best'Oil est ambitieux et compte, dans les prochaines années, proposer la vente de véhicules d’occasion à leurs adhérents, pour laquelle l’enseigne devra certainement s’appuyer sur des partenaires spécialisés, le coût de gestion d’un stock de VO et le fonds de roulement nécessaire à une telle activité étant sans commune mesure avec le seul métier de réparateur mobile. Moins lourd à mettre en place, Best'Oil mise aussi sur le lavage à l’aide de camions Best Clean dédiés qui seront installés dans certaines métropoles à forte demande, en complément des camions Best'Oil. L’enseigne a déjà initié une phase de test avec 4 camions sur les secteurs de Grenoble, Bourges, Bordeaux et Marseille.
Romain Thirion
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