<strong>Exclusif</strong> – Plateformes régionales : la guerre de Nantes aura bien lieu !

Jean-Marc Pierret
Image
Alliance Automotive Group (Groupauto, Precisium, Partner's, Gefa) a visiblement digéré sa tentative avortée de conquérir la plateforme Adipa (Apprau) de Nantes. Il devrait prochainement inaugurer son implantation en propre, dont la création est du coup confiée à Frédéric Leonardi, (patron actuel d'APO Auto Pièces Occitanes), déjà plateforme à Toulouse, Marseille et Bordeaux, et fin connaisseur du métier…
Partager sur
Une info venue de nos lecteurs-correspondants!Alliance Automotive Group a raté la reprise de la plateformes Adipa à Nantes ? Si Adipa et Apprau se félicitaient récemment d’avoir ainsi respectivement conservé pour l’un son indépendance et pour l’autre, son adhérent, ils n’auront pas empêché longtemps le groupement de réaliser ses ambitions logistiques nantaises.Le groupement y créera donc une plateforme ex-nihilo dont l’implantation est confiée à Frédéric Leonardi, patron actuel de APO (Auto Pièces Occitanes), déjà “plateformiste” à Toulouse, Marseille et Bordeaux et dont Alliance/Groupauto est majoritaire. Les fournisseurs équipementiers vont peut-être bien avoir à faire des choix cornéliens...
En attendant Lyon ?
L’inauguration, prévue pour les semaines à venir, dévoilera un site de 3 000 m2 au sol. Nantes était de toute façon logiquement incontournable dans le schéma logistique national que tisse Alliance Automotive Group. Après la CAL (Gennevilliers), Car Distribution (Metz), APO donc (Toulouse, Marseille, Bordeaux et bientôt Nantes), sans oublier bien sûr Le Rheu (Bretagne), Partner’s (Blois) et Precisium (Sainte-Geneviève-des-Bois), il ne restera bientôt plus à Groupauto que Lyon à pourvoir en plateforme régionale. Avec le pragmatisme opérationnel que l’on connaît au groupement et quelle que soit la solution à adopter (rachat, partenariat, adhérent…), il la trouvera.Preuve est en tout cas une nouvelle fois faite que l'acte 3 de l'histoire des plateformes est en train de s'écrire : après leur émergence exponentielle, puis leur sur-représentation sur fond de rentabilité hasardeuse (voir «L'hécatombe annoncée»), voilà venu le temps de leur rationalisation. Après les avoir subies, les groupements de distribution traditionnels sont en train de reprendre la main...
Jean-Marc Pierret
Partager sur

Inscrivez-vous gratuitement à nos newsletters

S'inscrire