Point S : une nouvelle pub pleine de sens en cette période de confinement

Romain Thirion
Image
Annoncé en début d'année, le nouveau spot publicitaire télévisé de Point S signe la fin de la collaboration avec Patrick Bosso et met en scène des Français de toute profession en grand besoin de mobilité. Un discours qui fait mouche dans le cadre de l'épidémie de Covid-19, qui oblige certaines les personnes exerçant des activités essentielles à la vie de la nation ou celles devant aider des proches vulnérables à rester mobile quoi qu'il arrive.
Partager sur

Vous l'avez peut-être remarqué mais le Docteur Bosso, qui venait en aide aux stressés de l'entretien auto dans les spots publicitaires de Point S depuis plus de quatre ans, a disparu des deux derniers films de marque du réseau de pneumaticiens, de centres auto et d'entretien. A la place, ce sont des spots du réalisateur Olivier Babinet qui ont pris leur place sur les écrans de télévision et il a ceci de particulier qu'il permet de «faire parler de vrais gens», selon l'enseigne. L'on y voit, en effet, différents profils d'automobilistes, tous éminemment concernés par la nécessité de maintenir leur mobilité. Mère de famille, chauffeur poids lourd, artisan, étudiante, retraitée... Point S vient ainsi «promouvoir avec humilité et sincérité les préoccupations des consommateurs», selon le dernier communiqué du groupe.

«Ces nouveaux films sont le reflet d'une réalité incontestable, commente Joël Arandel, directeur marketing de Point S. Même si nous sommes conscients des enjeux environnementaux et des nouvelles mobilités qui en découlent, il faut reconnaître qu'il n'existe pas toujours d'alternative au véhicule individuel. C'est justement la force de Point S, être présent pour tous ses clients, au travers de nos différents métiers et services dans les 570 points de vente.»

Point S se base, en effet, sur plusieurs études montrent en effet que pour beaucoup de Français, l'utilisation de la voiture reste indispensable : 70% des travailleurs prennent leur véhicule pour effectuer le trajet quotidien entre leur domicile et leur lieu de travail et 88% des artisans utilisent un ou plusieurs véhicules motorisés dans le cadre de leurs déplacements professionnels.

L'épidémie de Covid-19 : une mise à l'épreuve du nouveau slogan

Pour toutes ces raisons, Point S a sollicité l'agence Havas Paris et abouti à un tout nouveau slogan, particulièrement révélateur en ces temps où la mobilité verte est au cœur des politiques publiques : «Un jour, on aura sûrement tous un plan B... Mais tant qu'on aura besoin de véhicules qui roulent bien, on aura Point S». Et le contexte actuel met particulièrement à l'épreuve un tel slogan. En effet, face à l'épidémie de coronavirus Covid-19 et aux mesures de confinement prises par le gouvernement, seules les activités jugées nécessaires au bon fonctionnement de la nation ont été autorisées à continuer d'ouvrir. Médecins, infirmiers, agriculteurs, professionnels de la grande distribution, de la logistique, du transport routier, du médicament, de la réparation automobile...

Autant de professions, parmi d'autres, qui nécessitent l'engagement de centres d'entretien auto comme le sont les centres Point S pour maintenir leur mobilité. Sans compter les particuliers devant absolument se déplacer pour des raisons de santé, la leur ou celle de proches. Des particuliers et des professionnels qui, aujourd'hui, ont plus que jamais besoin que les ateliers de réparation auto soient ouverts, même en service minimum, pour assurer la maintenance de leurs véhicules dans l'urgence de la situation.

Aux dernières nouvelles, le réseau Point S n'a délivré aucune directive de fermeture ou d'ouverture à ses adhérents. Tous indépendants, les entrepreneurs sous enseigne Point S sont quoi qu'il arrive libres de leur décision. Mais face à la tentation de fermer leurs ateliers, ils trouveront donc sans doute dans les nouveaux films de marque de leur enseigne et dans son nouveau slogan l'encouragement nécessaire à poursuivre leur mission au service des Français qui doivent absolument rester mobiles en ces temps de crise sanitaire.

Romain Thirion
Partager sur

Inscrivez-vous gratuitement à nos newsletters

S'inscrire